5G et exposition aux ondes : une simulation qui rassure

Afin d’éclairer le débat, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a procédé à une simulation de grande ampleur des niveaux de champs électromagnétiques émis par les antennes dans le 14e arrondissement de Paris, et les résultats se montrent très rassurants. Pour ce travail, l’ANFR n’a évidemment pas installé des relais elle-même mais s’est tournée vers une simulation numérique. L’ensemble du terrain et des bâtiments du 14e arrondissement, une zone urbaine très dense, a été modélisé en 3D. Sur cette maquette virtuelle, les ingénieurs ont ensuite placé l’ensemble des antennes (existantes et futures) avec leurs caractéristiques exactes fournies par les opérateurs.

Sans 5G, l’exposition du public aux ondes devrait augmenter de 70%

L’étude réalisée par l’ANFR pose le constat suivant : les Français consomment en moyenne 40% de données en plus par an, et le réseau 4G risque de saturer complètement d’ici deux ans si on ne le désengorge pas. Pour ça, la 5G est nécessaire et elle permettra d’absorber l’augmentation de la demande en connectivité et nouveaux usages. Sans ça, en revanche, l’exposition du public aux ondes devrait augmenter de 70%... 

En zone urbaine, l’exposition du public aux ondes est en-dessous du seuil

La 5G mène à des valeurs toujours très en-deçà des normes légales. Au maximum d’exposition exploré par l’étude, les chiffres médians oscillententre 0,9 et 1,8 V/m (Volt/mètre) soit très en dessous des seuils légaux recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) entre 41 et 61 V/m.

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