Pour mesurer le niveau d’ondes, l’Agence s’est basée sur plusieurs données, comme la puissance maximale d’émission du téléphone. Elle a également pris en compte la coexistence de la 4G et de la 5G. En effet, un mobile 5G peut utiliser simultanément les 4ème et 5ème générations.
La dernière donnée prise en compte est le mode d’envoi des données, ou duplexage. On distingue deux types de duplexage. Celui par séparation fréquentielle est utilisé en 4G et en 5G pour les bandes basses. C’est lui qui permet à l’appareil d’émettre et réceptionner des données sur deux plages de fréquences différentes. Il existe aussi le duplexage par séparation temporelle, utilisé uniquement avec la 5G. On n’utilise alors qu’une seule bande de fréquence, tour à tour pour l’émission ou la réception.
Dans le premier cas, “comme l’antenne 4G émet en permanence et l’antenne 5G par intermittence, précise l’ANFR, le DAS maximal est principalement induit par l’antenne 4G”. Dans le cas d’un duplexage par séparation temporelle, l’augmentation du nombre d’ondes reste faible : d’après l’étude, le téléphone n’émet en effet pas plus de 20% du temps dans ce mode-là. Le DAS est alors augmenté de 0,4% au niveau du tronc, de 1,8% pour la main ou sous la poche du pantalon.
Chaque année, l’ANFR vérifie les niveaux d’ondes émis ou reçus par les smartphones présents sur le marché. Seuls deux appareils, qui n’étaient pas des téléphones 5G, ont été jugés non conformes cette fois. Une mise à jour logicielle a permis à leurs constructeurs de rectifier le tir.
Nous nous y étions engagés, nous l’avons fait :
— Cédric O (@cedric_o) September 28, 2021
→ L’@anfr a renforcé son contrôle d’exposition aux ondes des téléphones #5G
→ Résultats : pas de surexposition aux ondes. Les téléphones 5G contrôlés respectent la réglementation stricte en vigueur en 🇫🇷. Plus d’infos ⤵️ https://t.co/zwD7WefzJR pic.twitter.com/0LPqdbF4En