Connaissez-vous Trinity ? Cette influenceuse et streameuse n’est pas qu’une fan de jeux-vidéos. C’est aussi une passionnée de voyage ! Depuis plusieurs années, elle anime une émission de voyage, TriniTrip, dans laquelle elle partage son quotidien en direct. Pour son édition 2022, Trinity a décidé de se lancer début avril dans un tour du monde en van, en commençant par un tour de France. Orange a décidé de l’accompagner dans son aventure, en lui assurant partout où c’est possible, la meilleure connectivité réseaux 4G ou 5G.
Dans cette interview, nous revenons sur son aventure, qui ne fait que commencer !
Pouvez-vous nous présenter ce projet « TriniTrip » ?
TriniTrip, c’est un projet qui est né il y a de ça 4 ans, quand j’ai décidé de partir un mois en Thaïlande… Et de partager ça avec ma communauté. A la base, je ne faisais que du gaming sur ma chaîne ! Le projet TrinTrip est né comme ça. C’est une émission live de voyage, de découverte en live : l’idée est de donner l’impression à ma communauté de faire partie intégrante de l’aventure, grâce à un contenu immersif. Après mon retour du Japon début 2020, le projet TriniTrip a pris de l’ampleur, et a commencé à devenir ce qu’il est maintenant. J’ai compris que c’est ce type de vidéo qui me faisait le plus vibrer : j’aime le voyage, j’aime partager mon quotidien, j’aime le contact direct avec ma communauté que les contenus live apportent. De plus, les voyages live sur Twitch sont assez rares : il y a énormément de contenu gaming, mais d’aventure, beaucoup moins. Je me suis dit que j’allais aller encore plus loin en repensant ma manière de voyager et en optant pour un itinéraire en van.
Qu’est-ce que le partenariat avec Orange vous a apporté pour ce tour de France ?
Beaucoup de choses ! Tout d’abord c’est la possibilité de streamer depuis… absolument partout, ou presque. C’est assez fou de pouvoir bénéficier d’une connexion 4G ou 5G qui me permet d’être en live depuis autant d’endroits en France. Un partenariat de cette ampleur est également une belle reconnaissance de mon travail. C’est également une preuve de confiance, de laquelle je suis très reconnaissante, car ce type de projet n’avait jamais été fait sur Twitch.
Qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer dans un tour du monde, en commençant par un tour de France ?
Plusieurs raisons m’ont poussées à opter pour un tour de France avant de partir voir le monde entier. Premièrement, la France est un superbe pays que l’on oublie un peu trop souvent de visiter. Avec le contexte COVID, c’était aussi l’occasion de redécouvrir mon pays, son artisanat, ses paysages, sa gastronomie… De plus, même si je n’ai jamais eu aucun doute sur le fait d’aimer la vie en van, c’était également le bon compromis pour commencer à appréhender un voyage en van autour du monde, et d’apprivoiser notre monture ! Dans mon quotidien, je suis sensible à une consommation raisonnée et responsable, tournée vers le local : ce projet m’a permis de soutenir l’artisanat local de différentes régions de France, de les recommander à mes followers, notamment via une carte interactive que j’ai mis à leur disposition.
Vous avez achevé le 30 juin votre tour de France, qu’est-ce que vous retenez de cette aventure ?
Alors il faut savoir que je devais l’achever le 30 juin, mais nous avons finalement repoussé l’échéance au 30 juillet afin de pouvoir faire tout ce que l’on veut faire. Car c’est justement ça la plus grande leçon que je retiens de cette belle aventure : rien ne se passe jamais comme prévu… Et c’est tant mieux ! Quand on ne fait pas de plan sur la comète, c’est là que l’on profite mieux : on se laisse porter par le voyage, par nos envies et nos énergies du moment. Je retiens aussi que j’adore voyager en van. Je me suis lancée dans l’aventure sans même jamais avoir sillonné les routes dans un camping-car par exemple, c’est une expérience nouvelle pour moi… Qui s’avère plus que concluante. Enfin, la dernière leçon apprise lors de ce voyage c’est que l’on ne prend pas assez le temps de s’émerveiller des choses autour de nous.
Quelle est la prochaine étape ?
À la base, nous voulions partir directement en Asie, mais la situation sur le continent reste assez compliquée en termes de frontières, d’obtention de visa, notamment à cause du COVID-19.
Nous avons donc changé de programme, et, au début de l’année 2023, nous poserons le pied sur le continent américain. Comme nous voulons commencer ce nouveau TriniTrip par la partie Nord du continent, nous allons tout de même d’abord faire un crochet par un pays assez chaud et proche, comme le Maroc ou un autre pays d’Afrique du Nord, afin que le choc thermique ne soit pas trop violent pour nous et surtout pour notre van !
Comment organise-t-on un voyage de cette ampleur ?
Les deux organisations sont très différentes entre un tour de France et un tour du monde. Pour le tour de France, mis à part le partenariat avec Orange, nous n’avons rien préparé ou presque.
En revanche, un tour du monde, c'est énormément d’organisation, notamment administrative ! Nous devons en effet obtenir les visas, vérifier constamment les conditions d’entrée sur les territoires par rapport au COVID-19, déplacer notre van, notre chien… Etc. Il y a également plus de contraintes d’emploi du temps car nous dépendons d’un visa qui a une date d’expiration. Contrairement au tour de France, nous ne pourrons donc pas repousser notre sortie des territoires comme nous le voulons.
Qu’avez-vous appris durant ce voyage ? Avez-vous un moment insolite ou drôle à nous partager ?
Je peux vous dire que les rencontres que l’on fait dans ce contexte sont particulièrement surprenantes et fortes. Il y a quelque chose de paradoxal dans la rencontre que l’on fait avec un parfait étranger que l’on ne reverra pas : on a tendance à beaucoup plus se confier, à partager des choses profondes beaucoup plus facilement que dans la vie de tous les jours.
Pour ce qui est du moment insolite et drôle qui m’a marqué, c’est ce voyageur belge qui avait un camping-car dernier cri et très équipé, mais qui avait aussi un groupe électrogène acheté spécifiquement pour faire fonctionner… Sa friteuse ! Même sur les routes, il ne voulait pas abandonner ses traditions belges.